sous le charme du tadjikistan
Aneta vous emmène en voyage dans un pays mal connu. Bien qu’il n’offre que très peu d’équipements touristiques, le Tadjikistan séduira un voyageur aventureux et friand de grands espaces par la beauté âpre de ses paysages et l’hospitalité de ses habitants. Malgré le sentiment d’être parfois seul au monde, vous ne serez jamais abandonné en cas de pépin : un berger vous offrira l’hospitalité, un enfant vous guidera vers un village, un vieux camion soviétique vous prendra à son bord. Le voyage sera long mais vous arriverez à destination.
Aneta Jamroz, inspirée par l’humain
Anata est née en Pologne et s’est installée à Montpellier en 2002. Elle a toujours été attirée par le voyage (même si, confie-t-elle : « ce n’était pas vraiment facile quand je vivais en Pologne, sous le joug soviétique »). Elle s’est “sérieusement” intéressée à la photographie, il y a une douzaine d’années.
En 2016, elle effectue un voyage au Tadjikistan principalement à pied et en autostop. Elle prend des photos quotidiennement, à chaque étape de ce voyage. Elle en revient sous le charme des rencontres improbables et de la beauté des kilomètres parcourus. Elle décide alors « de rendre ses souvenirs vivants » en les partageant avec le public.
Fidèle du festival depuis ses débuts, elle y expose pour la première fois à l’occasion de la 5e édition du WAT.
Un souvenir, des anecdotes sur ce voyage ?
« Douchanbe, la capitale du pays, est une ville paisible où il fait bon vivre. Une ville moderne et très propre où vous ne pouvez pas entrer sans avoir au préalable nettoyé votre véhicule. La police met des amandes aux propriétaires des voitures sales !…
Au cours de ce voyage, j’ai été invitée par un homme au mariage de sa fille devant se dérouler le samedi suivant. Après une escapade de quelques jours dans les montagnes, je me présente dans le village où doit se dérouler la cérémonie. J’interroge les habitants et me laisse guider jusqu’à la fête. Sur place je ne reconnais pas le père de la mariée. Je m’étais trompée de mariage ! Qu’à cela ne tienne, j’étais la bienvenue et fut accueille avec tous les égards. »
Textes de Valérie Guilleray