Alaska-Patagonie, le projet d’une vie

2 ans et demi d’aventure à travers l’amérique

L’Amérique, deuxième plus grand continent de notre pla – nète. Nulle part ailleurs sur Terre, un continent ne comprend de latitudes aussi étendues. En son sein, vit la toundra, la taïga, les plaines arides, les déserts, la jungle, les hauts pla – teaux, la pampa, les plages paradisiaques, les montagnes sédimentaires ou encore les plus beaux volcans aux neiges éternelles de la planète. C’est une terre des extrêmes, bor – dées de glaciers au nord et au sud, embrasée entièrement par la ceinture de feu, où se mêlent modernité et tradition, où le soleil brûle la terre et la pluie inonde les plaines. Elle porte les plus vieux arbres au nord et au sud, la plus longue chaine de montagne, les Andes. Ces extrêmes, pour – tant, s’assemblent et forment une grande unité. Le meilleur moyen de le comprendre, c’est de parcourir le continent du Nord au Sud, de l’Alaska à l’Argentine afin d’épouser la géo – graphie américaine. Et très souvent, s’intéresser à la géogra – phie, c’est aussi s’intéresser aux hommes et à l’histoire. Les paysages racontent bien plus que de simples pierres. Alaska-Patagonie, la route la plus longue du monde. 22000 km au plus court. Nous, Sophie et Jérémy, avons traversé l’Amérique en 28 743 km, deux ans et demi, avec nos vélos en longeant la continentale divide, la zone de séparation des eaux. De ce chemin de l’eau découlent mille histoires. Dé – couvrez avec nous le continent américain, pas à pas, comme jamais encore vous ne l’avez perçu.

A propos de la co-réalisatrice : Sophie Planque

e suis journaliste réalisatrice depuis maintenant 10 ans, je travaille pour les grandes chaines de télévisions sur du reportage, du magazine et je signe mon tout premier documentaire: Alaska Patagonie. À côté de ce métier passion qui m’emmène aux quatre coins de la planète raconter les histoires belles et moins belles de femmes et d’hommes, de notre société, je suis personnellement animée par la découverte géographique, lentement, par ma propre force. J’aime découvrir un relief, une région en « scannant » avec mon propre corps les lieux. J’ai traversé à 23 ans l’ile du Spitzberg en ski pulka par -20°C, la Laponie finlandaise à pied et seule en totale autonomie, et ai parcouru de nombreuses autres régions de France et d’Europe à pied. Mon dernier fait d’arme est d’avoir traversé le continent américain de l’Alaska à la Patagonie avec mon conjoint, à vélo, pendant deux ans et demi sur 28743km, sans jamais monter dans un bus, nous avons entièrement tout fait à vélo. Une expédition longue et harassante pour comprendre autrement le continent, le scanner par les montagnes et montrer que l’exploration est toujours possible, elle est douce et respectueuse de l’environnement. 

Quel(s) message(s) ce film souhaite-il transmettre ? Et particulièrement aux enfants et adolescents ?

Le principal objectif de ce documentaire est d’inspirer les gens à vivre leur propre aventure, explorer et découvrir la beauté que la nature a à nous offrir. Mais je veux aussi encourager les gens à sortir de leur zone de confort en se challengeant car nous sommes tous capables d’accomplir des choses incroyables quel que soit notre âge, notre sexe ou notre origine. C’est pour cette raison que j’ai choisi d’interviewer 6 randonneurs venant de différents horizons afin que chacun puisse s’identifier à l’un d’entre eux. Je ne souhaitais pas réaliser un film à propos de mon aventure personnelle, l’objectif était d’interviewer différentes personnes afin qu’elles puissent partager leurs expériences personnelles et leurs apprentissages car chacun vit son aventure à son rythme et sa manière. 

 

En toute honnêteté, avant de commencer ce périple, je pensais avant tout aux incroyables paysages que j’allais pouvoir voir et immortaliser sur mon chemin. Finalement, ce qui a vraiment impacté cette expérience fut toutes ces personnes que j’ai pu rencontrer, elles ont profondément marqué mon aventure et l’ont rendu unique ! Aujourd’hui, quand je repense au Te Araroa Trail, je pense premièrement aux visages des personnes rencontrées, avant même la beauté des paysages. C’est pour dire à quel point cette dimension humaine est présente.

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