Ushuaïa TV, partenaire de la première heure
C’est devenu une tradition depuis 5 ans, un moment particulier d’échange et de découverte autour de trois films « coups de coeur » de notre partenaire Ushuaïa TV. La soirée de pré-ouverture du festival du film de voyage et d’aventure de Montpellier propose chaque année 3 films qui ont conquis le coeur de l’organisation du festival et de leur partenaire média. Une soirée lors de laquelle le public assiste à ces trois projections suivies d’échanges avec les protagonistes et réalisateurs des films présentés et cette année encore, c’est une programmation de haut vol que vous a réservé le festival qui vous invite tout d’abord à un voyage en mer mêlant poësie et aventure ; c’est ensuite en plein milieu de la savane que l’on vous emmènera avec le films Félins noir sur blanc qui suit le grand photographe Laurent Baheux dans son travail. Enfin, nous vous inviterons à découvrir le Népal en Kayak, oui en kayak ! Avec The tears of Shiva !
Voyage au coeur de la savane avec le photographe Laurent Baheux
Laurent Baheux parcourt les plaines d’Afrique depuis près de 20 ans pour photographier sa faune, libre et sauvage dans son environnement. Chacun de ses voyages est une quête, celle de l’animal parcourant des territoires immenses et celle de l’esthétisme avec une recherche constante de surprise et de singularité.
Les grands félins d’Afrique – lion, léopard et guépard – sont parmi ses sujets de prédilection. Avec une approche qui bouscule les codes de la photographie animalière, Laurent souligne leurs postures et leurs traits de caractère grâce à un style monochrome aux noirs profonds, denses et contrastés. L’exposition FELINS présente une sélection de photographies ce trio emblématique de la savane entre portraits charismatiques et scènes simples et tendres du quotidien.
Le mot du réalisateur Matthieu Le Lay
Il s’agit d’un film sur l’univers artistique de Laurent Baheux, un documentaire orienté sur sa démarche et particulièrement sur sa quête des trois grands félins d’Afrique: le lion, le guépard et le léopard.
Dans la plupart de mes réalisations, les personnages évoluent dans une nature sauvage où il est question d’aborder des sujets liés à la condition humaine, comme ici la passion de Laurent pour la photographie en noir et blanc et sa capacité à ressentir des émotions en connexion avec les animaux de la savane. Avec la chaine et la production, nous avions aussi cette volonté de dresser le portrait de cet artiste talentueux de manière intimiste et montrer qu’il s’agit d’une personne engagée en faveur du vivant.
Laurent Baheux parcourt les plaines d’Afrique depuis près de 20 ans pour photographier sa faune, libre et sauvage dans son environnement. Chacun de ses voyages est une quête, celle de l’animal parcourant des territoires immenses et celle de l’esthétisme avec une recherche constante de surprise et de singularité.
Moment de poêsie avec Pianocéan, sous le ciel de l’ouest
C’est l’histoire d’un bateau, d’un piano et d’un rêve un peu fou, que pourtant la ténacité et l’espoir auront permis de faire exister. Ce projet c’est Pianocean… un tour du monde à la voile avec un piano à bord, un tour du monde en musique, un tour du monde le plus lent possible. Pianocean, c’est un cri du cœur qui dit que c’est possible de réaliser ses rêves. « Sous le ciel de l’Ouest » vous propose d’embarquer aux côtés de la pianigatrice Marieke Huysmans-Berthou et de son équipage, à bord du piano de l’océan, pour un voyage le long des côtes irlandaises.
Le mot de la réalisatrice Anne Lise
Cette histoire incroyable a commencé il y a presque 8 ans maintenant, quand Marieke Huysmans-Berthou a acheté la lady Flow. De là deux ans de travaux ont permis de réaliser l’installation d’un véritable piano à bord, avec un système astucieux pour que le piano passe de l’intérieur de la cabine arrière, pendant les navigations, à l’extérieur, sur le pont, pour les concerts. De là nous sommes parties en Méditerranée, puis en Bretagne et enfin en Irlande, là où se passe le film.
Au coeur du Népal en Kayak avec « the tears of Shiva »
Le changement fait partie intégrante du développement et le Népal est en pleine transformation. L’utilisation des ressources en eau pour générer de l’énergie est l’un de ses piliers pour l’avenir, même si cela implique de payer trop cher. Quatre kayakistes se mirent en route pour descendre les eaux féroces de la Karnali, dans le cadre d’une expédition vers l’une des rivières les plus reculées et extrêmes du pays, avec l’intention d’apprendre et de découvrir les secrets cachés de ce fleuve sacré, avant que le manque de conscience humaine ne les détruise pour toujours.
Le mot du réal : Mikel
Je suis Mikel Sarasola, un kayakiste d’eau vive du Pays Basque. Après avoir été un slalom paddle pendant de nombreuses années, à l’âge de 22 ans, j’ai commencé à voyager avec mon kayak à la recherche de nouvelles rivières et d’aventure. Il m’a ouvert un nouveau monde et a découvert que les expéditions en kayak étaient l’expérience que je voulais vraiment poursuivre dans ma vie. Au cours de la dernière décennie, j’ai pagayé partout dans le monde, explorant des rivières dans des endroits comme la Patagonie, le Groenland, le Pakistan, le Pérou…
J’ai également été témoin de la destruction des montagnes et de nombreux cours d’eau qui ont été asséchés par l’hydroélectricité. Dans mes voyages dans l’Himalaya, j’ai vu comment tous les grands fleuves étaient endigués et détruits au fil des ans, et entendre parler du projet de centrale hydroélectrique de la rivière Karnali, la puissante rivière du Népal, est ce qui m’a poussé à filmer ce documentaire