Dans la continuité du festival
SOS Méditerranée et What A Trip ! vous proposent de (re)partir à la découverte de Tilo Koto, grand prix du festival en 2022 à travers une programmation spéciale au mois de mars.
L’exposition “Renaître” vous transportera dans l’univers de Yancouba Badji, protagoniste du film, sera présentée à la Maison des relations Internationales dE Montpellier du 6 au 24 mars.
2 projections-débats du film seront également proposées au public au cinéma Diagonal.
Projections-débats de Tilo Koto au Diagonal
L’exposition “Renaître”
L’exposition « Renaître », présentée aujourd’hui à la Maison des Relations Internationales de Montpellier, constitue la seconde étape d’un projet d’exposition itinérante, débuté en 2021 à la Galerie Talmart, à Paris. Elle permet de découvrir le travail pictural de Yancouba Badji, ainsi que le film Tilo Koto consacré à son parcours. Ce documentaire, réalisé par Sophie Bachelier et Valérie Malek, est sorti en salle l’an dernier et a été diffusé dans de nombreux festivals. Primé quatre fois (dont le Grand Prix du Jury du What a Trip Festival de Montpellier, en 2022), il sera à nouveau présenté dans la ville lors de l’exposition, et suivi de débats, avec le soutien de l’association SOS Méditerranée.
Ce film, comme la peinture de Yancouba Badji, comme son parcours même, ne peuvent laisser indifférent.
Car la vie de Yancouba Badji n’est pas moins romanesque qu’un film, et le film, comme l’exposition, opèrent la mise en abîme d’un destin à la fois terriblement ordinaire, celui d’un migrant sur la route de la mort ou de la survie, selon, et sublime : celui d’un homme renaissant de drames que l’occident a oublié, le pinceau comme arme et résilience, un autre film, une histoire dans l’histoire.
A propos de Yancouba Badji
Yancouba Badji a voyagé sous le soleil du désert, de la mer, Sénégal, Gambie, Burkina-Faso, Niger et Libye. Son parcours est celui de tant d’hommes et de femmes qui ont voulu rejoindre l’Europe. Son exutoire c’est la peinture. Chez lui, au Sénégal, il a créé le centre culturel Tilo Koto, qui veut dire Sous le soleil, en mandingue…
« Au-delà d’une qualité d’exécution indéniable, maîtrisée, directe et poignante, la peinture de YANCOUBA BADJI est un des premiers témoignages artistiques et vécus de l’enfer des migrants de la Méditerranée, un témoignage précieux, rare, urgent, vital et févreux. Mais si l’œuvre de YANCOUBA BADJI est une œuvre de résilience, elle donne aussi et surtout à voir la peinture prometteuse d’un artiste émergent, brillant et singulier. ». Marie DEPARIS-YAFIL, critique d’art et commissaire d’exposition, septembre 2019
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