Le piolet de verre

Je m’appelle Amélie, et j’ai suivi une personne extraordinaire, Fabienne Sicot-Personnic, pendant 1 an pour sa préparation physique et mentale afin de gravir le Mont Everest.
C’est mon premier documentaire, et je l’espère, pas le dernier. Fabienne a été jury du WAT l’année dernière, et m’a poussé à le présenter cette année.

Quel est le sujet du film que vous présentez au festival ? Quelle est la thématique traitée et pourquoi l’avoir traitée ?
Ce documentaire parle de résilience, de combat, de dépassement de soi, de handicap, de la place des femmes dans le sport, et surtout, d’espoir.
D’où peut venir cette envie irrépressible d’atteindre le toit du monde ?
Pour Fabienne, c’est suite à la découverte de ses handicaps qu’elle s’est lancé ce défi avec un sentiment d’urgence.
Atteinte de la maladie des os de verre et de spondylarthrite ankylosante, elle se lance dans cette aventure éprouvante et hors du commun.
A travers un premier documentaire, nous la suivons dans sa préparation et son apprentissage, pour gravir l’Everest, de chez elle jusqu’au Népal.
Le but n’est pas de donner une leçon de courage mais de laisser le spectateur s’interroger sur ses propres rêves. Qu’est ce qu’on ferait aujourd’hui si demain on ne pouvait plus profiter de notre corps comme on l’entend.
Ce projet est une ode à la vie, Fabienne ne veut pas juste survivre ou attendre l’inéluctable sans rien faire. Nous savons qu’elle retournera en fauteuil roulant, mais en attendant, elle veut vivre sa vie pleinement.