Maison des Relations Internationales – du 26 au 29 septembre 2024
50 portraits en face painting
Une expo de Guillaume DEPERROIS
Du 26 au 29 septembre
- de 14h à 18h : Jeudi
- de 10h à 12h et 14h à 18h : Vendredi
- de 10h à 18h : Samedi ->Visite commentée avec le photographe le samedi à 10h30 et 14h30
- de 10h à 16h : Dimanche
S'y rendre
Maison des Relations Internationales / Nelson Mandela – 14 Descente en Barrat, 34000 Montpellier
Tram ligne 1
L’expo
L’expo
Nous décidâmes de créer 50 portraits en face painting à partir de 50 drapeaux de pays. Pour chaque portrait, on se servirait uniquement des couleurs et des symboles qui figuraient sur le drapeau d’un pays. Je tenais à ce que le maquillage recouvre toute la peau, même les cheveux s’ils apparaissent, pour que chaque nouvelle créature n’ait plus rien d’humain.
Afin de mettre en lumière cette biodiversité qui existe dans l’humanité, nous avons pris des modèles, non professionnels pour s’éloigner des diktats de la mode, hommes – femmes, de tout âge ( de 14 à 94 ans) et provenant des 4 coins du monde. Grâce au maquillage, les traits des modèles se métamorphosent pour laisser entrevoir les morphologies de leurs origines. Ainsi que de se poser la question du genre aussi, car pour certains modèles, le maquillage les rend androgynes.
À l’heure actuelle, où les guerres de territoires, de religions, sont encore très présentes dans l’actualité, ce projet tente de montrer que nous sommes tous uniques à notre façon, mais que nous sommes aussi tous identiques. Je crois fermement que les thèmes explorés dans mes photographies (Qu’est- ce qu’une nation? Comment ressent-on la différence? Comment vit-on la discrimination?) peuvent susciter une réflexion profonde et un dialogue significatif parmi vos visiteurs.
A propos de Guillaume Deperrois
Guillaume est un passionné du corps humain et de son langage. Premier outil d’expression de l’être humain, il aime le saisir dans sa vérité, sa sensualité voire son animalité, dans sa force, dans sa beauté délivrée du culte de la perfection – notamment par l’usage du maquillage d’effets spéciaux – mais aussi dans sa vulnérabilité et son ambivalence. Il s’appuie sur son passé de danseur pour composer, diriger, ordonner les différents éléments, retenir un mouvement, tendre un corps, suspendre le temps, fixer un regard.
Méticuleux, précis, supervisant chaque détail, il laisse peu de place à l’imprévu mais sait, si nécessaire, se laisser porter par l’improvisation du moment. Autodidacte en photographie, il utilise ses connaissances en techniques de cinéma et laisse beaucoup de liberté à ses modèles pour proposer, tel des acteurs, leur propre interprétation de l’émotion recherchée.
Le plus important pour lui est de capturer la nature éphémère de cette émotion, la restituer sur image fixe ou animée et réveiller notre imaginaire. Sa démarche est identique lorsqu’il s’agit de saisir l’émotion d’un paysage, le pouls d’une cité urbaine, les lignes graphiques d’une architecture ou les textures d’une matière. Par le choix d’un angle de vue, d’un cadrage ou d’une mise en scène, le réel se modifie, se fragmente, se tord, s’efface pour laisser notre propre imaginaire s’exprimer.
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