Zoom sur les lauréats de la 6e édition

Ils sont engagés, engageants, humanistes, des témoignages de situations actuelles ou passées, des témoignages de la dureté mais aussi de la beauté du monde dans lequel nous vivons. Les 12 films et 11 récits en compétition officielle ont réservé leurs lots de surprises au public ainsi qu’aux membres du jury qui ne sont pas restés insensibles. 

A l’image du festival, le palmarès est venu récompenser des créations qui font sens et font écho au monde actuel. Des films, des récits qui, à travers leur narration ou l’histoire q’ils racontent, se veulent être l’écho de notre société, de ses dérives, mais aussi de ses plus belles choses.  

 

une émotion palpable

C’est au bord des larmes que Grégoire Eloy, président du jury, annonce le lauréat du grand prix du festival en citant Yancounba Badji, le casamançais protagoniste du film qui retrace le voyage son périple à travers le désert pour traverser la Méditerranée : « si tu repars, si je n’en meurs pas, je deviendrai folle ». 

Avant cela, c’est Dadou, lui aussi membre du jury, qui se confie sur son coup de coeur pour Naïs au pays des loups (prix Ushuaïa TV) : « c’est mon coeur de papa qui parle, je n’ai pas arrêté de pleurer du début à la fin du film […] il m’a renvoyé à mon statut de père. » 

un palmares engagé

A l’image du festival et des valeurs qu’il porte, le palmarès de cette 6e édition se veut engagé en attribuant le grand prix du festival à un film mettant en avant le voyage subi, non choisi : la route migratoire et ses dangers. Tilo Koto, un film profond, parrainé par SOS Méditerranée, qui met en lumière le calvaire des milliers de personnes qui se risquent à quitter leur pays, fuyant les persécutions et la misère. 

Aïto Harmonia (prix coup de coeur du jury et coup de coeur du public) se voit quant à lui récompensé pour la leçon de vie et de tolérance qu’il donne en mettant en scène ce groupe de 12 jeunes adultes, dont 5 sont atteints d’un handicap mental. Une leçon de tolérance donc, qui montre qu’ensemble on va plus loin et qu’en transcendant les différences on peut s’ouvrir à des rencontres plus qu’inspirantes tout en brisant les préjugés. 

Push Bush (prix de l’aventure AVI) vient quant à lui récompenser un formidable témoignage de résilience et de jusqu’au boutisme d’Olivia face à son handicap. Une histoire de vie, une histoire d’amour aussi et un bel exemple de courage. 

Les 7 prix remis : reflet de l’engagement social
et écologique du WAT

Grand Prix du jury : Tilo Koto – de Sophie Bachelier et Valérie Malek

Prix de l’aventure AVI : Push Bush – de Cédric Béjeannin – Un film où la résilience et le dépassement de soi sont maîtres face au handicap invisible.

Prix coup de cœur du jury et prix du public : Aïto Harmonia – de Pauline Robert et Alice Leclercq – Un film qui permet de déconstruire les stéréotypes sur le handicap mental et l’inclusion.

Prix Ushuaïa TV : Naïs au pays des loups – de Rémy Masseglia – Une véritable fable, une ode à la nature raconté par un papa et sa petite fille.

Le prix des scolaires a quant à lui été remis au film Zéro Mégot, une vague d’espoir – Momentum Production. Ce documentaire pose le sport comme vecteur central de sensibilisation. Pour autant, le message est bien plus profond, plus universel. un message d’espoir en montrant une jeunesse qui s’engage et se mobilise face aux enjeux environnementaux. Les images sont accompagnés de de la musique de Zikali et des animations de Full Story.

Pour rappel, le festival c’est 26 films diffusés dont 12 en compétition officielle.

Le jury était composé de Maëlle Mietton – Grégoire Eloy – Nathan Paulin – Dadou et Violette Duval

Un prix littéraire tristement d’actualité

Traverser Tchernobyl, de Galia Ackerman a conquis le coeur des 5 membres du jury du prix littéraire, présidé par l’aventurier et secrétaire général de la Société des Explorateurs Français, Stéphane Dugast. Un récit qui fait écho à la situation actuelle en Ukraine, à la guerre et ses malheurs. 

Suivez-nous !

Ça bouge avec What a Trip ! Inscrivez-vous pour rester informé

>
Share This